COMMUNIQUÉ DE PRESSE
05.09.2022
DÉBUT DES VENDANGES CETTE SEMAINE ET RENDEMENT ANNUEL MAXIMUM AUTORISÉ 2022 FIXÉ À 14,73 HECTOLITRES D’ALCOOL PUR PAR HECTARE
Sur proposition du Comité permanent du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), la section Organisme de Défense et de Gestion (ODG) a validé cet après-midi un rendement annuel maximum autorisé de 14,73 hectolitres d’alcool pur par hectare (hl AP/ha) qui permet de tenir l’objectif de production moyenne à l’hectare de 11,61 hl AP. Le BNIC recommande par ailleurs de démarrer les vendanges dès cette semaine.
2022 est une année exceptionnelle du point de vue climatique et agronomique. Le BNIC constate que l’état sanitaire de la vigne et des raisins est bon, mais que l’impact de la chaleur commence à se faire sentir. Il apparait aujourd’hui important de démarrer rapidement les vendanges pour préserver l’équilibre entre acidité et degré alcoolique nécessaire pour les vins destinés à la production de Cognac. L’impact des épisodes de gel et de grêle des derniers mois est encore très fort pour certains viticulteurs mais s’est partiellement résorbé au niveau de la région.
Sur proposition du Comité permanent du Bureau National Interprofessionnel du Cognac, la section Organisme de Défense et de Gestion (ODG) a validé un rendement annuel maximum autorisé de 14,73 hectolitres d’alcool pur par hectare (hl AP/ha).
Comme chaque année, ce chiffre est calculé en tenant compte de trois choses :
- La quantité de Cognac que la région doit produire pour répondre aux besoins des marchés qui cette année est de 984 331 hl AP, ce qui équivaut à un objectif de production moyenne à l’hectare de 11,61 hl AP.
- La réalité agronomique propre à l’année avec une production de vins prévue de 110 hl / hectare et un degré d’alcool (TAV) de 10,10°.
- L’hétérogénéité des niveaux de production des exploitations et l’utilisation d’une partie du stock de réserve climatique de 77 848 hl AP.
Le rendement annuel maximum autorisé est l’un des principaux paramètres produits par le « Business Plan » de la filière qui se projette à l’horizon de 15 ans.
La recommandation du BNIC est de démarrer les vendanges dès la semaine du 5 septembre, en commençant par les parcelles les plus exposées à la chaleur (jeunes vignes, parcelles ayant souffert de la grêle et cépages précoces inscrits au cahier des charges Cognac).
La chaleur peut avoir un impact sur l’acidité des baies qu’il est absolument essentiel de maintenir à un niveau satisfaisant pour la production de Cognac. Commencer les vendanges au plus tôt est donc un enjeu de qualité pour la région. Une vendange précoce permettra en outre un démarrage rapide de la distillation alors que des tensions d’approvisionnement sont envisagées pour cet hiver sur le gaz.
Pour le président du BNIC Christophe Veral : « Cette année restera comme une année surprenante et compliquée, mais nous avons tout en main pour réussir une belle vendange qui permettra au Cognac de continuer à relever ses défis sur les marchés. Notre engagement demeure inchangé : croissance, durabilité, qualité. Et vendanger tôt, cette année, ce sera bien un gage de qualité. Nous sommes tous dans les starting-blocks
© BNIC / Serge Detalle
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