COMMUNIQUÉ DE PRESSE
31.10.2024
URGENCE D’UNE SOLUTION DIPLOMATIQUE NÉGOCIÉE ENTRE LA FRANCE ET LA CHINE
POUR ÉVITER L’IMPOSITION DÉFINITIVE DU COGNAC ET DE L’ARMAGNAC
Depuis le 11 octobre, les filières Cognac et Armagnac et l’ensemble des eaux-de-vie de vin, de marc et des brandies originaires de l’Union européenne se voient imposer un dépôt de garantie pour leurs exportations vers la Chine, qui ont été immédiatement impactées.
Nous craignons maintenant l’imposition imminente de droits définitifs sur nos produits, avec des conséquences qui seraient bien plus lourdes pour nos filières et nos territoires.
Le déplacement en Chine de Madame Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur, à l’occasion du Salon CIIE de Shanghai, revêt une importance capitale : il doit contribuer à lever les mesures sur nos eaux-de-vie.
Les échanges des prochains jours seront cruciaux. Le rendez-vous de ce jour avec Sophie Primas nous a permis de réaffirmer nos attentes en vue de son déplacement. Avec elle, nous avons pris date pour dresser, dès son retour, le bilan des échanges qu’elle aura eu avec les autorités chinoises, afin de pouvoir les partager avec les acteurs de nos filières et territoires.
La préservation des équilibres de nos filières dépend du maintien de l’accès au marché chinois. La Chine est le premier marché de consommation du Cognac en valeur. Ce sont 70 000 emplois directs et indirects, 270 Maisons de négoce et 4 400 viticulteurs qui se verraient impactés par l’exclusion de ce marché clé.
Pour l’Armagnac, la Chine représente le deuxième marché en valeur et le troisième marché en volume, soit 10 à 15 % des exportations de la filière. C’est toute une économie, dont plus de 50 Maisons d’Armagnac qui exportent depuis plus de 20 ans vers ce marché, qui serait directement impactée.