COMMUNIQUÉ DE PRESSE
10.10.2024
La filière Cognac et la Gendarmerie de Charente dressent le bilan de leur convention de partenariat et renouvellent leur collaboration pour l’année qui vient
Après trois ans d’une collaboration réussie signée pour la première fois le 20 juillet 2021 au BNIC, la filière Cognac, représentée par le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), le Syndicat des Maisons de Cognac (SMC), l’Union Générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac (UGVC), le syndicat des bouilleurs de profession et le syndicat des marchands en gros, renouvelle son partenariat avec le groupement de gendarmerie départementale de la Charente, au travers d’une convention locale de coopération de sécurité. Ce renouvellement permettra de poursuivre le travail d’accompagnement des acteurs du Cognac dans leurs besoins en sécurité, dans une approche bienveillante.
Ce 10 octobre, la gendarmerie de la Charente et la filière Cognac ont renouvelé, au Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), leur convention locale de coopération de sécurité. Cette coopération permet de mieux garantir la sécurité des biens et informations sensibles des acteurs du Cognac. Sa mise en œuvre privilégie des actions de prévention plutôt que de répression.
Ces échanges ont eu lieu en présence de M. Dahalani M’Houmadi, sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de la Charente, M. Cédric de Penfentenyo de Kervéréguin, commandant le groupement de gendarmerie de la Charente, et M. Florent Morillon, président du BNIC.
Cet accord formalise une collaboration fructueuse et extrêmement utile qui s’inscrit sur le long terme. Par son travail de proximité et son ancrage territorial, la gendarmerie continuera ainsi d’apporter des réponses opérationnelles à tous les acteurs de la filière (viticulteurs, bouilleurs de cru, distillateurs et négociants) et ainsi gagner en efficacité, en connaissant mieux les activités et contraintes des acteurs de l’appellation.
Cette convention encadre les domaines d’intervention suivants :
- l’échange d’informations pour prévenir les atteintes de tous ordres ;
- la prévention des atteintes aux biens, y compris le conseil en vidéo-protection ;
- l’identification de menaces liées à la cybercriminalité ;
- l’action de relai vers les services publics en charge de la lutte contre la contrefaçon ;
- l’accompagnement des exploitations autour de l’emploi et du recrutement saisonnier.
Elle se matérialise par la mise à jour régulière d’un site internet disponible à cette adresse https://filierecognac.gend16.fr/ et qui met en relation acteurs de la filière Cognac et militaires du groupement de la gendarmerie. Cette page privée est ouverte à tous les acteurs de la filière, après inscription, et leur permet l’accès à des services gratuits proposés par les gendarmes pour informer, accompagner et prévenir sur différents sujets en lien avec leur activité.
Pour Florent Morillon, président du BNIC : « Le bilan de ces trois ans d’application de la convention qui lie la filière Cognac à la Gendarmerie de la Charente est extrêmement positif. Cette période a permis d’établir une communication très fluide et des échanges efficaces fondés sur une compréhension fine des enjeux auxquels l’ensemble de nos professionnels ont à faire face dans leurs activités. Cette proximité et cette confiance sont un vrai atout pour le Cognac et il est très important pour nous que cette convention soit reconduite. Je remercie au nom de tous mes collègues la Gendarmerie de la Charente pour son accompagnement et son écoute. »
« Nous sommes très heureux d’avoir pu mettre en place ici en Charente un modèle de convention probablement assez unique et dont on pensait qu’elle pouvait répondre à un vrai besoin. Nous avons réussi à créer une réelle collaboration avec les professionnels du Cognac qui jouent un rôle important pour l’économie du département et de notre pays, et que nous avions à cœur d’accompagner. L’objectif de prévention et de dialogue demeurera au centre de cet accord dont l’application pourra être élargie à de nouveaux domaines importants pour la filière comme le recours aux emplois saisonniers. La Gendarmerie continuera d’œuvrer pour le respect des biens et des personnes en étant particulièrement vigilante – en cette période de difficultés économiques – à ce que les tensions du moment ne se traduisent pas par des comportements illégaux et répréhensibles. » nous précise le colonel de Penfentenyo de Kervéréguin, commandant le groupement de gendarmerie de la Charente.
© BNIC
