Celle-ci se révèle lorsque l’on prend le temps d’observer la teinte du spiritueux, son aspect, de sentir ses arômes puis de le déguster. Démonstration.
Tournez lentement le verre, et vous observerez la teinte, la limpidité, la viscosité et les larmes de cette eau-de-vie si subtile. C’est ce que l’on appelle faire « pleurer » le Cognac. Laissez couler ses larmes le long de la paroi du verre et vous révélerez la limpidité cristalline, limpide, louche ou encore trouble du spiritueux.
Inclinez le verre, et vous percevrez sa viscosité, tantôt aqueuse, sirupeuse ou huileuse. Ouvrez l’œil et vous relèverez sa teinte, allant du blanc pâle à l’ambré foncé, témoin de son vieillissement, de ses origines, de la nature du chêne utilisé, de sa personnalité unique.
Tournez encore délicatement le verre, aérez, et c’est l’essentiel olfactif du Cognac qui vous embrasse, son « second nez ». Souvent, on y retrouve des notes florales ou fruitées telles que : tilleul séché, fleur de vigne, sarment sec, raisin pressé, violette ou encore la vanille.
Au contact de la langue et du palais, les cognacs s’emparent des papilles et des muqueuses, pour y imprégner leur rondeur, moelleux, onctuosité, finesse, légèreté… Les saveurs transitent de la pointe de la langue jusqu’au fond de la bouche, détectant au passage le sucré, le salé, l’acide et l’amer de ce spiritueux à l’élégance et à la richesse aromatique uniques.
Lexique
Montant ou premier nez : premières notes olfactives se dégageant du Cognac.
Elles sont fugaces, hautement volatiles mais d’une grande délicatesse.